Le mot de l'auteur Agrandir l'image

Exclusivité web !

Le mot de l'auteur - F. Besset


Vivre heureux avec les risques majeurs ?
N’y voyez pas une provocation vis à vis des victimes d’inondations, d’actes terroristes ou d’accidents collectifs.

 

Il s’agît plutôt d’impliquer tous les citoyens dans une approche originale. L’objectif est de mieux prévoir les dangers, d’être moins vulnérables aux crises, de mieux faire face aux catastrophes.

 

La risco-résilience ? Osons une démarche collective mais qui commence par chacun d'entre nous.

 

Découvrez le mot de l'auteur



Frédéric BESSET est consultant en risques majeurs. Il accompagne les communes et les entreprises dans la mise en œuvre de leurs plans de crise. Il a également été élu local (il est l'auteur de : « Etre maire, le plus beau des mandats », 2013).


Feuilletez les premières pages de La Risco-résilience...

 

 

Plus de détails

    Chers lecteurs et visiteurs du site ediSens,

     

    Je souhaiterais partager avec vous les trois raisons de fond qui m’ont amené à concevoir cet ouvrage. En effet, sur le sujet des risques majeurs, j’ai voulu innover de trois manières : dans le périmètre du livre, dans sa cible, dans son ton.

     

    Premièrement le retour d’actes terroristes sur le territoire français depuis 2012 a mis la lumière sur un type de risques majeurs « sociétaux ». Historiquement, on connaissait les incendies urbains ou les mouvements de foule. Le terrorisme récent, qui est d’abord un événement de sécurité publique, pose également des problèmes de sécurité civile. En effet un territoire et sa population peuvent être profondément déstabilisés par un attentat et ses suites : bouclage de zones de cavale, sécurisation de lieux sensibles comme les écoles, impact sur le tourisme.

     

    Le projecteur braqué par les médias sur le terrorisme amène la population à s’interroger sur sa capacité à faire face à un événement rare mais aux conséquences dramatiques (définition traditionnelle du risque majeur). Cependant ce projecteur est tellement fort qu’il peut créer des zones d’ombre à proximité : les autres risques majeurs auxquels la population française doit également mieux se préparer. C’est le cas par exemple pour les inondations (qui vont augmenter du fait du dérèglement climatique), pour les accidents industriels toujours possibles (et notamment dans le secteur nucléaire) et pour les atteintes aux réseaux techniques dont nous ne savons plus nous passer.

     

    Je souhaitais donc aborder la question de l’amélioration de la culture du risque sur la base d’un périmètre intégrant l’ensemble des risques majeurs, naturels et humains.

     

     Par ailleurs mon expérience d’ancien maire et de consultant auprès de collectivités publiques et d’entreprises m’amène à être très conscient des difficultés d’agir pour ces structures. En effet, chaque décideur est mobilisé sur un grand nombre de sujets urgents, qui dévorent son temps et son énergie. Il peut être alternativement dans le déni du risque, ou dans une attitude inverse de fatalisme. Dans les deux cas on a la même conséquence : toujours repousser à plus tard des actions de sensibilisation, de prévention des dangers, mais aussi de préparation à la gestion de crise.

     

    Cependant, si les habitants d’une ville ou les collaborateurs d’une entreprise expriment davantage leur intérêt pour le sujet des risques majeurs, alors les élus locaux ou les managers seront davantage incités à agir. J’ai donc décidé de sortir du cercle restreint des spécialistes et même de celui des décideurs. J’ai voulu m’adresser à chacun, dans tous les compartiments de sa vie, c’est à dire dans sa qualité de citoyen, de salarié, mais aussi de chargé de famille ou de touriste.

     

    Cet ouvrage s'adresse donc à tous, mêlant éléments d’information et de culture générale mais aussi des cas pratiques de comportement.

     

     Enfin, la médiatisation permanente contribue à submerger la population d’image-chocs de catastrophes, sans s’interroger sur les suites des événements. Cette situation renforce les mécanismes déjà mentionnés de déni ou de fatalisme. Le sujet des risques majeurs est trop souvent traité de manière émotionnelle voire anxiogène.

     

    Certes il faut se référer aux événements du passé, afin d’en tirer des leçons et de construire une véritable « mémoire du risque ». Mais il faut aussi construire une nouvelle approche beaucoup plus positive, afin d’aider à vivre avec un niveau permanent (mais optimisé) de risque qui est la contrepartie de notre vie moderne.

     

    Le propos principal de l’ouvrage est donc de décrire concrètement cette méthode de « risco-résilience ». Son objectif est de mieux anticiper les risques, mieux leur faire face, y compris dans le retour à la « normale ». Il s’agit d’une démarche personnelle, avec des étapes de prise de conscience, de progression de la connaissance, de recours à des exercices pratiques.

     

    Le ton de l’ouvrage est donc positif et constructif. J’espère d’ailleurs que vous le trouverez dans le rayon « actualités » des librairies, mais aussi dans leur rayon « développement personnel » !

     

    Bonne lecture.

     

    Frédéric BESSET

     

     

     

    Auteur(s)besset

Accessoires